A la découverte du coaching

Par Pascale MACHET, coach professionnelle et facilitatrice en Co développement, fondatrice de l’Atelier des Coachs (école de coaching et lieu d’échanges pour les coachs).
Total
7
Shares

Il y a 17 ans que j’ai rencontré le coaching.

Ce fut une découverte pour moi, je ne savais pas que cette discipline existait en dehors du sport, je ne savais pas non plus que j’en faisais déjà un peu !



A l’issue de ma formation initiale, j’ai pu constater que le coaching était, à l’époque, proposé uniquement dans les grands groupes, et le plus souvent à des cadres supérieurs. Les premiers postes de « coach interne » étaient créés dans certaines administrations (il s’agit de coachs salariés de la structure qui les emploie).

Les choses ont radicalement changées en 15 ans.

Petit à petit, le coaching a été proposé dans des entreprises de taille plus modeste, et à des managers opérationnels. Les cabinets d’out-placement s’en sont emparés pour le proposer dans le cadre de prise de poste, puis dans le cadre de la recherche d’un poste.

Les pépinières d’entreprises et les incubateurs ont, à leur tour, fait appel à des coachs.

Et c’est ainsi qu’une plus fine connaissance du coaching et de ce qu’il peut apporter aux individus et aux équipes s’est répandue dans les entreprises de toutes tailles, y compris les TPE auxquelles on demande souvent de développer des compétences multiples avec peu de moyens humains.

Que s’est-il passé exactement ?

Les bénéficiaires de contrats de coaching ont pu en éprouver l’aide efficace, ils ont souvent changé des comportements qui les desservaient ou développé une meilleure confiance en eux ou une prise de recul protectrice.

C’est ainsi qu’une première génération de « coachés » est devenue demandeuse de coaching pour ses collaborateurs, ou pour elle-même, cette fois ci en connaissance de cause.

Certains chefs d’entreprise rappellent d’ailleurs leur coach, après qu’un contrat soit terminé, pour des séances « à la demande ».

Ils savent qu’ils trouvent dans cette relation un espace de confidentialité, de protection et de non jugement qui les rassure, voire les apaisent, et dépassent ainsi le stress et la « solitude du dirigeant » qu’ils peuvent parfois rencontrer.

Dans le même temps, un certain nombre de DRH s’est formé au coaching, ce qui encourage l’entreprise à définir des objectifs justes pour leurs collaborateurs.

Le temps où les entreprises attendaient du coach un diagnostic ou confondaient les objectifs opérationnels avec des objectifs comportementaux semble dépassé, et c’est parfait pour le coach comme pour les bénéficiaires.

En effet, un objectif de performance est posé et suivi par l’employeur (ou le manager) le coach intervient plus sur l’accompagnement du « comment » y arriver.

Et l’étape suivante émerge : les managers, les formateurs, les consultants voient dans les méthodes (et la posture) du coach un moyen d’appréhender positivement les situations auxquelles ils font face au quotidien. Ils y trouvent une occasion de développer les « soft skills » qui sont maintenant appréciées, voire réclamées, dans les savoir-faire et savoir être du manager 3.0, du formateur face à un public composé de millenium, du consultant qui doit accompagner des changements en s’appuyant sur l’intelligence collective.

Le coaching n’a pas fini de se développer et de répondre aux défis du monde du travail !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *